
Cet été, J’ai accompagné les jeunes lycéens à Lourdes.
Le moment le plus difficile pour eux a été de vivre la réconciliation.
Parmi les 15 jeunes, plus de la moitié ne voulait pas quitter son banc.
Je suis allée voir un par un ceux qui ne voulaient pas bouger et j’ai accompagné chacun d’eux jusqu’à un prêtre.
Ils étaient inquiets, ne se sentaient pas concernés ou ne savaient pas quoi dire.
Alors, je leur ai conseillé de dire la vérité au prêtre : qu’ils n’avaient pas envie d’être là et je leur ai dit d’avoir confiance et de se laisser guider.
Avec certains jeunes, j’ai même prié avec eux pour qu’ils rencontrent un prêtre qui sachent les accueillir.
Parmi ces jeunes « forcés » à y aller, une lycéenne est revenue me voir après avoir reçu le sacrement de la réconciliation.
Elle m’a remercié de l’avoir poussé et m’a confié qu’elle était heureuse.
D’ailleurs, ça se voyait : elle rayonnait.
Faut-il accompagner les paroissiens de Clermont de la même manière ?
En les rassurant car s’ils font cette simple démarche d’aller jusqu’à un prêtre, ils ne le regretteront pas !
Laisser un commentaire