Le mot du curé : la parole au Pape émérite Benoît XIV…

Le Père Bernard Grenier laisse la parole au Pape émérite Benoit XVI

Dieu vient
Au début d’un nouveau cycle annuel,
la liturgie invite l’Eglise à renouveler
son annonce à toutes les nations
et elle la résume en deux mots : «Dieu vient. »
Cette expression si synthétique
contient une force de suggestion toujours nouvelle.
On n’utilise pas le passé-Dieu est venu-, ni le futur-Dieu viendra-,
mais le présent : « Dieu vient. »
Il s’agit, tout compte fait, d’un présent continu,
c’est- à- dire d’une action toujours en cours :
elle a eu lieu, elle a lieu et elle aura encore lieu.
A chaque instant, «Dieu vient ».
Le verbe «venir » nous dit quelque chose
qui concerne la nature même de Dieu.
Annoncer que Dieu «vient » équivaut , donc,
à annoncer simplement Dieu lui-même,
à travers l’une de ses caractéristiques essentielles
et qualifiantes : être le Dieu-qui-vient.
L’Avent rappelle les croyants à prendre conscience de cette vérité
et à agir en conséquence.
Il retentit comme un appel salutaire dans la successions des jours,
des semaines, des mois :
Réveille-toi ! Rappelle-toi que Dieu vient !
Pas hier, pas demain, mais aujourd’hui, maintenant !
L’unique vrai Dieu, « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob »,
n’est pas un Dieu qui reste dans le ciel,
ne s’intéressant ni à nous ni à notre histoire,
mais il est le Dieu-qui-vient.
C’est un Père qui ne cesse jamais de penser à nous
et qui, avec un extrême respect pour notre liberté,
désire nous rencontrer et nous visiter ;
il veut venir, demeurer parmi nous, rester avec nous.
Sa « venue » est poussée par la volonté
de nous libérer du mal et de la mort,
de tout ce qui empêche notre véritable bonheur.
Dieu vient nous sauver.

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