Le Baptême

Pour l’Eglise catholique, le baptême est le premier des 3 sacrements de l’initiation chrétienne, avec la confirmation et l’eucharistie.
Il s’agit d’une naissance à une vie nouvelle qui fait passer l’homme des ténèbres à la lumière, de l’ignorance de Dieu à la communion avec Lui. 
Le baptême chrétien rend présente dans la vie humaine la puissance de vie, au-delà de la mort, du Christ ressuscité. Il peut être donné à tout âge, mais il ne se prépare pas de la même manière suivant les périodes de la vie. Il est administré par un évêque, un prêtre ou un diacre.

Comment préparer le baptême?

Le Baptême des enfants:

Si l’enfant a moins  de 3 ans :

une réunion avec des laïcs et une rencontre avec le prêtre aident les parents à s’engager à donner à leur enfant une éducation chrétienne dans l’amour de Dieu et des autres.

Si l’enfant a entre 3 et 7 ans :

le baptême n’est possible qu’après un premier éveil religieux. A défaut, l’enfant devra attendre l’entrée au catéchisme, dès l’âge de sept ans.

Si l’enfant a plus de 7 ans :

le baptême se prépare par étapes, au cours des premières années de catéchisme.

Le Baptême des Jeunes :

Si le jeune a 17 ans

Le baptême peut se préparer par étapes dans le cadre de l’aumônerie de l’enseignement public, dans l’enseignement catholique ou en prenant contact avec la paroisse.

Si le jeune a +de 17 ans 

La préparation peut se faire dans une aumônerie étudiante ou avec la paroisse.

Le baptême des adultes (plus de 15 ans) :

Concrètement, il faut, au moins trois mois à l’avance, de façon à arrêter la date du baptême et en organiser la préparation. 

Voir le site national du catéchisme… qui répond très bien aux questions que l’on se pose : 

  • Pourquoi inscrire mon enfant au catéchisme ?
  • A quel âge ?
  • Qu’y fait-on ?
  • Quels liens entre catéchisme et sacrements ? …

La Confirmation

Le sacrement de confirmation consolide la foi, donne la force de témoigner du Christ et de vivre au milieu des hommes, dans l’esprit d’amour de Dieu le Père.

Par la confirmation, qui est le don de l’Esprit saint, l’Esprit de Pentecôte, le chrétien témoigne publiquement que Dieu son Père fait vivre et que Jésus l’envoie annoncer les merveilles de sa présence au coeur du monde.

Concrètement

C’est l’aumônerie qui accompagne les adolescents vers la confirmation en fin de 4ème ou dès la rentrée en 3ème. Les adultes souhaitant être confirmés doivent prendre contact avec le prêtre de leur paroisse.


L’Eucharistie

Messe

Communion aux malades, le service évangélique des malades

Le sacrement de l’Onction est, dans le cours de cette fragilisation par la maladie, une sorte de sommet pour ce qui concerne la vie de foi.
Mais avant ? Mais après ?
Avec qui porter le poids du jour ?
Certes on ne se laisse pas tomber les uns les autres. Bien des réseaux existent, inconnus des tiers. Paroissialement quelques-uns se forment, prient pour se rendre ainsi disponibles. Ils souhaitent garder un certain anonymat.
Mais ils ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas.

Adoration


Le Mariage 

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L’Ordination

Ordination presbytérale de Quoc Van Tran

Au sein de l´Eglise catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l´on appelle « ministres ordonnés ».
Leur mission dans l´Eglise leur est confiée, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l´ordre, généralement appelé « ordination ». Le sacrement de l´ordre se caractérise par l´imposition des mains et la prière de consécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toutes.
Le ministre ordonné manifeste à tous que c´est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.

Les évêques

Le mot « évêque » vient du grec episcopos, qui désigne la mission de veiller sur la communauté, de la protéger, pour que celle-ci se comporte le plus justement possible en véritable peuple de Dieu.
Les évêques reçoivent, comme les Apôtres, la plénitude du sacrement de l´Ordre. Ils sont garants de l´annonce de la foi et de l’Evangile dans leur diocèse. Ils sont responsables quant à l´administration des sacrements, avec toutes les questions pastorales que cela soulève aujourd’hui. Enfin, les évêques exercent une responsabilité de gouvernement (que l´on appelle aussi « charge pastorale »), au nom du Christ, envers « la portion du peuple de Dieu (diocèse) qui lui est confiée ».

Les prêtres

Les prêtres sont ordonnés par l´évêque de leur diocèse.
Ils sont co-responsables de l´Eglise locale : le prêtre est défini comme coopérateur, collaborateur de l´évêque. Il est « envoyé » (un don fait) à une communauté, il n´en est pas le délégué.
Ses missions peuvent s´exercer dans des cadres très divers. Mais, quelque soit la charge que le prêtre a reçu (une ou plusieurs paroisses, une aumônerie; …), sa présence consiste toujours à éveiller chacun au Christ, à sa parole libératrice.

Les diacres

Par leur ordination, les diacres signifient et rappellent à tout le peuple de Dieu, que l’Eglise ne doit cesser de manifester la charité du Christ pour tout homme. En particulier les plus pauvres, ceux qui sont à la marge.
Ils sont au sein de l’Eglise, et pour le monde, le signe du Christ serviteur « lui qui s’est anéanti en prenant la condition de serviteur et devenant semblable aux hommes » (Ph 2,7). Le geste du lavement des pieds (Jn 13) est le signe par excellence du Dieu qui vient à la rencontre de l’homme par un chemin bouleversant, celui du service.

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 Le sacrement des malades

Le sacrement de l’onction des malades est assez méconnu, souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.

L’onction des malades

Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Jc 5, 14-15

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La Réconciliation 

LA CONFESSION : SACREMENT DE GUERISON

Comment est appelé ce sacrement ?
1.Il est appelé sacrement de conversion puisqu’il réalise sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion (Mc 1,15), la démarche de revenir au Père (Lc 15,18) dont on s’est éloigné par le péché.
2.Il est appelé sacrement de Pénitence puisqu’il consacre une démarche personnelle et ecclésiale de conversion, de repentir et de satisfaction du chrétien pécheur.
3. Il est appelé sacrement de confession puisque l’aveu, la confession des péchés devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond ce sacrement est aussi une «confession», reconnaissance et louange de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l’homme pécheur.
4.Il est appelé sacrement de pardon puisque par l’absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au pénitent «le pardon et la paix».
5.Il est appelé sacrement de Réconciliation car il donne au pécheur l’amour de Dieu qui réconcilie : «Laissez-vous réconcilier avec Dieu» (2Co 5,20). Celui qui vit de l’amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l’appel du Seigneur : «Va d’abord te réconcilier avec ton frère» (Mt 5,24)

Quels sont les effets de ce sacrement ?
1-Le but et l’effet de ce sacrement sont donc la réconciliation avec Dieu. Chez ceux qui reçoivent le sacrement de Pénitence avec un cœur contrit et dans une disposition religieuse, «il est suivi de la paix et de la tranquillité de la conscience, qu’accompagne une forte consolation spirituelle». En effet, le sacrement de la réconciliation avec Dieu apporte une véritable «résurrection spirituelle», une restitution de la dignité et des biens de la vie des enfants de Dieu dont le plus précieux est l’amitié de Dieu (Lc 15,32).
2. Ce sacrement nous réconcilie avec l’Eglise. Le péché ébréchè ou brise la communion fraternelle. Le sacrement de Pénitence la répare ou la restaure. En ce sens, il ne guérit pas seulement celui qui est rétabli dans la communion ecclésiale, il a aussi un effet vivifiant sur la vie de l’Eglise qui a souffert du péché d’un de ses membres (1Co 12,26). Rétabli ou affermi dans la communion des saints, le pécheur est fortifié par l’échange des biens spirituels entre tous les membres vivants du Corps du Christ, qu’ils soient encore dans l’état de pèlerinage ou qu’ils soient déjà dans la patrie céleste..
3.Il faut rappeler que la réconciliation avec Dieu a comme conséquence, pou ainsi dire, d’autres réconciliations qui porteront remède à d’autres rupture produites par le péché : le pénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans la profondeur de son être, où il récupère sa propre vérité intérieure, il se réconcilie avec les frères que de quelque manière il a offensés et blessés ; il se réconcilie avec l’Eglise ; il se réconcilie avec la création toute entière.
4.Dans ce sacrement, le pécheur, en se remettant au jugement miséricordieux de Dieu, anticipe d ‘une certaine façon le jugement auquel il sera soumis à la fin de cette vie terrestre. Car c’est maintenant, dans cette vie-ci, que nous est offert le choix entre la vie et la mort, et ce n’est que par le chemin de la conversion que nous pouvons entrer dans le Royaume d’où exclut le péché grave (1Co 5,11 ; Ga 5,19.21 ; Ap 22,15). En se convertissant au Christ par la pénitence et la foi, le pécheur passe de la mort à la vie «et il n’est pas soumis aujugement» (Jn 5,24)
d’après le catéchisme de l’Eglise catholique